Needles.are.needed

Good Times Gonna Come

Vendredi 8 janvier 2010 à 20:06

Désirer les autres c'est vouloir être désiré.

Vendredi 11 juin 2010 à 20:56

 Voilà une année qui s'achève. Mais cette fois elle est un peu moins banale que d'habitude. Cette année c'est tout simplement la dernière que je passerai dans un établissement scolaire. C'est drôle, c'est finalement passé à une vitesse incroyable. Je me revois en seconde me plaindre et penser que jamais ça ne se terminerait. Je me revois au collège, angoissée par le brevet, impatiente de devenir "une grande" en atterrissant au lycée. Vous étiez tous des cons et moi j'étais plus bas que vous.

C'est drôle. C'est drôle comme tout change; oui bien sûr on s'en rend compte parce qu'on voit que notre vie change, que des choses se modifient et personnellement j'adore ça. Mais on ne se rend pas compte du changement à long terme: faire le point, résumer ces années de merde en gros.
Tellement de choses se sont passées, tellement de choses inattendues et surtout tellement de choses attendues qui ne se sont pas produites.

Il y a deux ans, j'ai déménagé. Dans une ville plutôt jolie mais plutôt... je n'sais pas. Peut-être est-ce simplement que je ne me suis jamais faite à cette ville, à ces habitants, à ce lycée qui me dégoûte. Deux ans dans un lycée où d'après moi les gens ne savent que critiquer les autres en se donnant un genre. Je suis ressortie la première année de là avec une personne que je pensais être une amie qui me comprenait et qui tenait à moi un minimum. Je suis arrivée la seconde année avec une connaissance puis une fille de ma classe à qui je n'osais même plus adresser la parole. Ils l'avaient transformée elle aussi, c'était trop tard pour elle. Mein got!
Heureusement cette seconde année m'a apporté un très joli cadeau: une "copine" de classe un an plus tôt est devenue une personne dont je ne peux me passer.

Deux ans dans cette ville et je ressors de ce lycée avec une amie. Une seule. Et je suis tellement heureuse de n'en avoir qu'une. Le reste est en trop. Ils sont de trop.

C'est drôle, je n'ai jamais aimé ce lycée, ces cours, ces profs, ces élèves et pourtant... pourtant ça fait toujours un petit pincement au coeur que de savoir que ça a été le dernier établissement scolaire que j'aurais fréquenté.. Vider son casier, enlever le cadenas, jeter les clés, faire une dernière fois le chemin jusqu'au grand portail électrique: sortie. Dernière sortie avec ma super keupine. Et pas un seul aurevoir de qui que ce soit d'autre. C'est bon, c'est bien. C'est tellement mieux que des pleurs, des manques, des embrassades et tout c'qui va avec. Autant s'en passer.

Mercredi 18 août 2010 à 13:39

 Etre présent pour les personnes que l'on aime, c'est tout ce qu'il y a de plus normal. C'est instinctif, on est forcé d'agir ainsi: on a besoin d'eux, ils ont besoin de nous, alors on se décarcasse pour leur bien-être.
Cependant, il est inévitable de s'apercevoir que certains êtres aimés ne connaissent pas cette notion de fidélité et d'amour. C'est incroyable de voir que l'on peut même être trompé en amitié.
Etre trompé en amour, c'est plus qu'inévitable, ça arrive forcément un jour ou l'autre. Mais j'avais toujours pensé que c'était l'amitié le plus solide des amours et le moins trompeur, le plus pur. Je me suis évidemment complètement gourée. Je suis tellement naïve.

Ca va. Il faut l'accepter, c'est comme ça: persistez à vous décarcasser pour les êtres qui vous sont chers même si eux ne le font pas ou même s'ils ne s'aperçoivent d'aucun de vos efforts parce qu'au moins vous, vous les aimer, vous êtes présents pour eux et leur Bonheur sera le votre. On ne peut leur en vouloir.

Mardi 24 août 2010 à 19:07

C'était un piège. J'ai relu sa lettre. Février 2009. Elle était encore imprégnée de son parfum, comme il avait l'habitude de le faire. J'ai pleuré. J'ai pleuré parce que je l'ai perdu, parce que j'ai perdu un ami, un amour, une confiance, une présence et par dessus tout de l'estime. Il avait de l'estime pour moi, lui et tout ce que j'ai récolté c'est son mépris.
Faut pas nier: je ne le méritais pas. C'est facile de feindre cette évidence devant vous tous, jouer la victime parce qu'on s'en veut beaucoup trop pour admettre ses fautes devant autrui. Mais moi je sais. Je sais que j'ai tout gâché, tout parce que je ne contrôle rien, rien du tout. Je vis d'envies qui ne se produiront jamais et de regrets. Regrets que rien de ce que j'aimerais ne se passe, regrets du passé, regrets de toutes mes conneries qui me font tout détruire avec tout le monde.
Aujourd'hui je n'ai plus personne pour me réconforter, me donner un peu d'estime de moi-même, pour m'aimer. Je n'ai plus personne de qui douter, plus personne à rassurer, plus personne à coucouner. Je ne veux pas d'une relation. J'ai besoin de donner toute mon affection.

Vendredi 27 août 2010 à 3:18

Comme chaque nuit: insomnie.

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